Erasfeu Vieux loup
Nombre de messages : 611 Groupe : Loup noir Date d'inscription : 09/03/2006
| Sujet: Quand vers et combats riment ensemble... Mer 4 Oct - 21:59 | |
| Perché sur les hauteurs d’un rocher, Loin dans les forêts sombres et enchantées, à l’endroit ou les yeux se tournent pour contempler le coucher de l’astre rayonnant, un jeune homme, aux allures de poète, transformait pleurs en rires, tristesse en joie, cœur égarés en âme délivrées, en contant mille et une fables pour divertir grands et petits… « Oyez, Oyez, ravissantes demoiselles et belles dames, doux seigneurs et sénéchaux charmeurs, gentils bougons et plouks… et vous, petit peuple, écoutez mon histoire que je vais vous conter… Au plus profond de la foret, Entre les pins et les chênes centenaires, Se tenait une grande clairière, Dans laquelle un campement s’installait.
Des tentes de multiples couleurs, Se montaient çà et là, parmi les fleurs, Jonchant les abords de la rivière, Au milieu d’une étendue d’herbe fraîche et d’eau claire.
Les rayons du soleil qui parvenaient dans la clairière, Faisaient miroiter l’eau poissonneuse de la rivière.
Se promenant en totale liberté dans le campement, Quelques montures ne cessaient de blêmir Devant la beauté et l’élégance de l’Olohir Qui paradait auprès des belles juments.
Entre les tentes, des hommes s’affairaient. Tandis que les pages, une grimace peinte sur le visage, Astiquaient férocement des bottes crottées avec du cirage, D’autres, des viandes et de la pitance, s’occupaient.
Quelques bardes, au milieu de cette agitation, Se promenait l’air nonchalant, cherchant l’inspiration.
Dans la forêt aux alentours, le fracas des armes résonnait, De puissants tonnerres de magie éclataient, Dans l’ombre des arbres, au détour d’un grand hêtre, Se tenait, armes à la main, trois êtres.
L’un des trois hommes, si hommes ils étaient, Seigneur de Lune de Braise, De race elfique il provenait, Paradait avec aise.
Jeune et portant le blason, Des Loups Errants comme ses compagnons, Sir Erasfeu le nommait on, Tenait en ses mains, un sabre court et un long.
Le long sabre elfique ôtait la vie, Tandis que l’autre parait les coups les plus hardis.
D’un orbe couleur rouge sang, sur une bague, enchâssée, Maintenait ses deux lames enflammées Une cuirasse de braises et de feu, son phoenix lui procurait, Dans l’orbe mystérieux il reposait.
Face à lui, se trouvait, Ses deux compagnons aux mains armées… | |
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